Galen Hartley

Pour moi, fabriquer un violon sollicite essentiellement deux qualités : la sensibilité et la générosité. Bien sûr, une infinité d’autres facteurs rentrent en compte durant la création d’un instrument. Mais travailler avec autant de soin, d’attention et d’esprit que possible afin d’offrir au musicien un outil qui l’inspire et le porte, c’est là, en fin de compte, que se situe pour moi le métier.

J’aspire à trouver une émulation entre l’élégance des formes italiennes classiques et la vitalité qui apparaît dans le travail des maîtres d’autrefois et d’aujourd’hui. Quand la grâce et le geste l’emportent sur la précision ou la symétrie, ou lorsque l’ensemble de la palette sonore d’un instrument se fait sentir en une seule et vibrante note, et bien, ce sont de merveilleux moments.

J’ai commencé ma carrière en 2006 en tant qu’apprenti de Kim Tipper à Victoria, BC, et j’ai depuis continué ma formation à Montréal et en France aux côtés de luthiers aussi talentueux que généreux, comme Isabelle Wilbaux, Wolfram Neureither, Nicolas Gilles, Tony Échavidre , et dans les ateliers de Tom Wilder et d’Olivier Pérot.

Depuis 2011 je me consacre à la construction de violons neufs. Je suis pleinement engagé à approfondir ma pratique, porté et inspiré par la passion et la dévotion des artisans et des musiciens avec lesquels j’ai la chance de travailler et d’apprendre au quotidien. J’adore mon travail.

Récemment, j’ai déménagé de Montréal à Bordeaux, en France. C’est une aventure excitante et parfois compliquée, qui me rappelle constamment que je suis un homme chanceux.

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